Opération contre Revolutionära fronten

2013 - 2014
Sommaire

En 2014, huit membres ou sympathisants présumés de l'organisation antifasciste suédoise Revolutionära fronten (Front révolutionnaire) ont été accusés d'avoir commis diverses infractions en 2013.[1] Notamment :

Lors d'un procès en 2014 :

Techniques utilisées

NomDescription
Collaboration des fournisseurs de service
Autres

Les enquêteurs ont utilisé la collaboration de banques pour obtenir des relevés bancaires montrant que l'un·e des inculpé·e·s avait effectué un achat dans un supermarché de Stockholm le jour du tabassage, suggérant qu'il se trouvait à Stockholm ce jour-là.[1]

Opérateurs de téléphonie mobile

Les enquêteurs ont utilisé la collaboration des opérateurs de téléphonie mobile pour géolocaliser rétroactivement les téléphones de certain·e·s des inculpé·e·s le jour du tabassage de Stockholm.[1] Cela a montré que, le jour en question :

  • Certains téléphones s'étaient déplacés à Stockholm, suggérant que leurs propriétaires s'étaient également rendus à Stockholm.
  • D'autres téléphones avaient été éteints tôt le matin et rallumés tard dans la nuit, suggérant que leurs propriétaires les avaient éteints pour éviter d'être pistés en se rendant à Stockholm.
Open-source intelligence

Une vidéo du tabassage de Stockholm, filmée et mise en ligne par le Revolutionära fronten, a montré que certain·e·s des inculpé·e·s étaient présent·e·s lors du tabassage, même si leurs visages étaient floutés[2] sur la vidéo.[1]

Patrouilles de police

Après la visite nocturne au domicile du fasciste, celui-ci a appelé la police, qui a envoyé une patrouille.[1] En se rendant au domicile la patrouille a arrêté la voiture des inculpé·e·s, vraisemblablement parce qu'elle semblait suspecte, et a vérifié leurs identités.

Perquisition

Dans les perquisitions des domiciles de certain·e·s des inculpé·e·s, les enquêteurs ont trouvé :[1]

  • Un ordinateur contenant des messages incriminants envoyés et reçus sur l'application de messagerie MSN Messenger.
  • Des cocktails Molotov.
Science forensique
Numérique

Les enquêteurs ont analysé l'ordinateur de l'un·e des inculpé·e·s, saisi lors d'une perquisition, et ont récupéré les messages envoyés et reçus par l'inculpé·e sur l'application de messagerie MSN Messenger.[1] Les messages comprenaient :

  • Une discussion détaillée du tabassage de Stockholm, y compris la mention des noms de certain·e·s des inculpé·e·s comme ayant participé au tabassage.
  • Une discussion de la visite nocturne au domicile du fasciste, y compris la mention des noms des habitants de la maison et la mention des noms de certain·e·s des inculpé·e·s comme ayant participé à la visite.
Surveillance de masse
Vidéosurveillance

Les images de vidéosurveillance de caméras situées près du lieu du tabassage de Stockholm ont montré que certain·e·s des inculpé·e·s étaient présent·e·s lors du tabassage.[1]