En 2014, huit membres ou sympathisants présumés de l'organisation antifasciste suédoise Revolutionära fronten (Front révolutionnaire) ont été accusés d'avoir commis diverses infractions en 2013.[1] Notamment :
- Cinq inculpé·e·s ont été accusé·e·s d'avoir tabassé deux personnes près d'une manifestation organisée par un parti politique néonazi à Stockholm.
- Quatre inculpé·e·s ont été accusé·e·s d'avoir rendu visite à un fasciste chez lui pendant la nuit, d'avoir donné un coup de hache dans sa porte et d'avoir tagué des menaces sur la façade.
- Un·e inculpé·e a été accusé·e de posséder des cocktails Molotov.
Lors d'un procès en 2014 :
- Cinq inculpé·e·s ont été condamné·e·s à de la prison, avec des peines allant d'1 an et 2 mois à 2 ans et 4 mois.
- Deux inculpé·e·s ont été condamné·e·s à des amendes.
- Un·e inculpé·e a été acquitté·e.
Techniques utilisées
Nom | Description | |
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Collaboration des fournisseurs de service | ||
Autres | Les enquêteurs ont utilisé la collaboration de banques pour obtenir des relevés bancaires montrant que l'un·e des inculpé·e·s avait effectué un achat dans un supermarché de Stockholm le jour du tabassage, suggérant qu'il se trouvait à Stockholm ce jour-là.[1] | |
Opérateurs de téléphonie mobile | Les enquêteurs ont utilisé la collaboration des opérateurs de téléphonie mobile pour géolocaliser rétroactivement les téléphones de certain·e·s des inculpé·e·s le jour du tabassage de Stockholm.[1] Cela a montré que, le jour en question :
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Open-source intelligence | Une vidéo du tabassage de Stockholm, filmée et mise en ligne par le Revolutionära fronten, a montré que certain·e·s des inculpé·e·s étaient présent·e·s lors du tabassage, même si leurs visages étaient floutés[2] sur la vidéo.[1] | |
Patrouilles de police | Après la visite nocturne au domicile du fasciste, celui-ci a appelé la police, qui a envoyé une patrouille.[1] En se rendant au domicile la patrouille a arrêté la voiture des inculpé·e·s, vraisemblablement parce qu'elle semblait suspecte, et a vérifié leurs identités. | |
Perquisition | Dans les perquisitions des domiciles de certain·e·s des inculpé·e·s, les enquêteurs ont trouvé :[1]
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Science forensique | ||
Numérique | Les enquêteurs ont analysé l'ordinateur de l'un·e des inculpé·e·s, saisi lors d'une perquisition, et ont récupéré les messages envoyés et reçus par l'inculpé·e sur l'application de messagerie MSN Messenger.[1] Les messages comprenaient :
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Surveillance de masse | ||
Vidéosurveillance | Les images de vidéosurveillance de caméras situées près du lieu du tabassage de Stockholm ont montré que certain·e·s des inculpé·e·s étaient présent·e·s lors du tabassage.[1] |
Source non publique.