L'open-source intelligence (OSINT) est la collecte et l'analyse de données provenant de sources ouvertes (réseaux sociaux, médias traditionnels, blogs, forums, archives publiques…)
Utilisée par les tactiques : Incrimination
Mesures d'atténuation
| Nom | Description |
|---|---|
| Éviter l'auto-incrimination | Un adversaire peut utiliser l'open-source intelligence pour collecter des informations que tu publies volontairement. Pour contrer ça, tu peux éviter d'utiliser des réseaux sociaux et généralement éviter de rendre publiques des informations à propos de toi ou de tes réseaux. |
Utilisation dans des opérations répressives
| Nom | Description |
|---|---|
| Répression du sabotage de l'usine Lafarge | Les enquêteurs ont extrait les métadonnées de photos de l'action publiées en ligne, dont le nom et numéro de série d'un appareil photo.[1] Cela les a aidé à identifier une personne qu'ils ont accusé d'avoir pris les photos. |
| Répression de l'attaque sur le siège de Clarín | Les enquêteurs ont analysé des profils de réseaux sociaux afin d'établir des liens entre les inculpé·e·s.[2] Le profil d'un·e des inculpé·e·s sur le réseau social Facebook était intitulé « Coctel Molotov » (cocktail Molotov), ce qui a été considéré comme suspect. |
| Recherche d'un·e fugitive | Les enquêteurs ont analysé les publications de la personne sur le réseau social Instagram entre 2019 et 2022 et ont trouvé :[3]
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| Opération de 2019-2020 contre Mónica et Francisco | Les photos utilisées pour identifier Mónica and Francisco sur les images de vidéosurveillance publique ont été trouvées sur les réseaux sociaux.[4] |
| Répression contre Zündlumpen | Les enquêteurs ont :[5]
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| Affaire de l'association de malfaiteurs de Bure | Les enquêteurs ont consulté une page Facebook associée à la lutte contre Cigéo et ont ensuite analysé les profils Facebook de toutes les personnes qui avaient « liké » la page.[3] |
| Opération contre Revolutionära fronten | Une vidéo du tabassage de Stockholm, filmée et mise en ligne par le Revolutionära fronten, a montré que certain·e·s des inculpé·e·s étaient présent·e·s lors du tabassage, même si leurs visages étaient floutés[6] sur la vidéo.[3] |
| Operation 8 | Les enquêteurs ont obtenu des informations sur des personnes à partir de recherches sur Internet et d'articles de journaux.[7] |
Source non publique.

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