En 2021 et 2022, plusieurs personnes ont été arrêtées et accusées d'avoir lancé des cocktails Molotov sur le siège de Clarín, le premier quotidien argentin, en 2021.[1]
Lors d'un procès en 2022, trois des inculpé·e·s ont été condamné·e·s à trois ans de prison avec sursis.[2]
Techniques utilisées
Nom | Description | |
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Cartographie de réseau | Après avoir identifier le/la première inculpé·e, les enquêteurs ont identifié les autres inculpé·e·s en établissant des liens entre elleux. Les enquêteurs ont établi que les inculpé·e·s :[3]
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Collaboration des fournisseurs de service | ||
Autres | Un·e inculpé·e a été identifié·e parce qu'iel a été vu·e sur des images de vidéosurveillance monter dans un bus et qu'iel a utilisé la carte électronique de bus de son/sa partenaire pour monter dans le bus — les enquêteurs ont vraisemblablement obtenu le nom de son/sa partenaire en utilisant la collaboration de l'entité qui gère le système de cartes de bus.[3] | |
Opérateurs de téléphonie mobile | Les enquêteurs ont utilisé la collaboration des opérateurs de téléphonie mobile pour :[3]
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Open-source intelligence | Les enquêteurs ont analysé des profils de réseaux sociaux afin d'établir des liens entre les inculpé·e·s.[3] Le profil d'un·e des inculpé·e·s sur le réseau social Facebook était intitulé « Coctel Molotov » (cocktail Molotov), ce qui a été considéré comme suspect. | |
Perquisition | Dans des perquisitions les enquêteurs ont trouvé huit cartes d'identité nationales et une carte bancaire aux noms de tierces personnes.[3] Lors du procès ces cartes ont été présentées comme preuve d'une « stratégie de dissimulation » de la part des inculpé·e·s et ont servi à justifier leur maintien en détention préventive. | |
Science forensique | ||
Empreintes digitales | Les empreintes digitales d'un·e des inculpé·e·s ont été retrouvées sur un cocktail Molotov qui avait été utilisé lors de l'attaque mais ne s'était pas brisé.[3] | |
Reconnaissance de démarche | L'un·e des inculpé·e·s a été identifié·e parce que sa démarche correspondait à celle d'un·e suspect·e visible sur des images de vidéosurveillance filmées près du lieu de l'attaque.[3] | |
Reconnaissance faciale | Les enquêteurs ont utilisé un logiciel de reconnaissance faciale pour identifier l'un·e des inculpé·e·s, à partir d'une photo de son visage extraite d'images de vidéosurveillance filmées près du lieu de l'attaque.[3] | |
Surveillance de masse | ||
Vidéosurveillance | Les images de vidéosurveillance provenant de plusieurs caméras ont montré l'un·e des inculpé·e·s quitter le lieu de l'attaque, se faire conduire en moto sur quelques rues, puis monter dans un bus — l'inculpé·e a été identifié·e car iel a utilisé la carte électronique de bus de son/sa partenaire pour monter dans le bus.[4] |