Opération contre Ruslan Siddiqi

2023 - ?
Sommaire

Image rognée issue d'une caméra de vidéosurveillance d'une usine située près du site de l'attaque à l'explosif contre le train, montrant une personne — supposément Ruslan Siddiqi — se déplaçant à vélo peu avant l'explosion.

En novembre 2023, Ruslan Siddiqi a été arrêté et accusé d'avoir attaqué à l'explosif un train de marchandises trois semaines plus tôt, sur une voie qui était aussi utilisée pour transporter du matériel militaire dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne.[1] L'explosion a fait dérailler 19 wagons. Il a aussi été accusé d'avoir attaqué un aérodrome militaire quelques mois plus tôt à l'aide de drones transportant des explosifs. L'attaque contre l'aérodrome n'a pas causé de dégâts.[2]

Après son arrestation, Ruslan Siddiqi a publiquement revendiqué l'attaque à l'explosif contre le train et celle contre l'aérodrome militaire. Il a mené les deux actions à quelques kilomètres de chez lui et s'est rendu sur les deux sites à vélo.

Lors d'un procès en 2025, Ruslan Siddiqi a été condamné à 29 ans de prison.[3]

Techniques utilisées

NomDescription
Science forensique
ADN

Des échantillons ADN ont été prélevés sur des personnes vivant dans une vaste zone autour du site de l'attaque à l'explosif contre le train, y compris sur des soldats et des citoyens ukrainiens, probablement parce qu'ils étaient considérés comme de potentiels suspects.[2]

Autres traces physiques

Les enquêteurs ont trouvé des traces de pneus de vélo près du site de l'attaque à l'explosif contre le train.[2] Cela a contribué à la théorie que la personne ayant mené l'attaque s'était déplacée à vélo.

Surveillance de masse
Mouchards civils

Dans les semaines qui ont suivi l'attaque à l'explosif contre le train, les enquêteurs ont interrogé de nombreux citoyens dans une vaste zone autour du site de l'attaque.[2]

En particulier, les enquêteurs ont interrogé une employée de magasin dans un village. L'employée a dit aux enquêteurs que, avant l'attaque, une personne portant une veste de camouflage et un sac à dos était passée par le magasin. L'employée a fourni une description de la personne, que les enquêteurs ont utilisée pour dresser un portrait-robot. Trois semaines après l'attaque, Ruslan Siddiqi a croisé un flic local qui l'a comparé avec le portrait-robot et l'a arrêté.

Vidéosurveillance

Des images de vidéo-surveillance d'usines près du site de l'attaque à l'explosif contre le train ont montré une personne se déplaçant à vélo peu avant et après l'attaque, portant une veste de camouflage et un sac à dos.[2] Cela a contribué à la théorie que la personne ayant mené l'attaque s'était déplacée à vélo.

Techniques d'interrogatoire

Après son arrestation, les enquêteurs n'étaient pas sûrs de l'implication de Ruslan Siddiqi dans l'attaque à l'explosif contre le train.[1] Ils l'ont interrogé et ont déduit qu'il cachait quelque chose. Ruslan Siddiqi raconte : « Ils ont commencé à poser diverses questions sur ce que je faisais [le jour de l'attaque]. J'ai fait des gaffes dans mes réponses, et [la personne en civil] qui posait les questions a réalisé que je cachais quelque chose. »

Violence physique

Ruslan Siddiqi a été torturé pendant plusieurs jours après son arrestation.[1] Sous la torture, il a avoué avoir mené l'attaque à l'explosif contre le train et l'attaque contre l'aérodrome militaire.

La torture comprenait (cliquer pour afficher) : des tabassages et des décharges électriques.