En 2021 et 2022, dans le cadre d'une enquête au niveau de l'État de Géorgie, les enquêteurs ont tenté de localiser et d'arrêter une personne soupçonnée de participer à une lutte contre la construction d'un centre de formation de la police, et de trafic de drogue.[1] En 2025, dans le cadre d'une enquête au niveau fédéral, les enquêteurs ont de nouveau tenté de localiser et d'arrêter la personne pour sa participation présumée à une attaque contre un bâtiment du Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (United States Immigration and Customs Enforcement, ICE) en 2020.
La personne n'a pas été arrêtée et est en clandestinité.
Techniques utilisées
| Nom | Description | |
|---|---|---|
| Collaboration des fournisseurs de service | ||
| Autres | En 2022, les enquêteurs ont utilisé la collaboration de fournisseurs de services pour obtenir des informations sur la personne auprès de :[1]
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| Opérateurs de téléphonie mobile | En 2022, les enquêteurs ont utilisé la collaboration des opérateurs de téléphonie mobile pour obtenir des informations sur le téléphone de la personne sur une période de sept mois, notamment :[1]
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| Frapper aux portes | En 2025, des agents du Federal Bureau of Investigation (FBI) ont toqué à des portes et demandé des informations sur la personne.[1] | |
| Open-source intelligence | Les enquêteurs ont analysé les publications de la personne sur le réseau social Instagram entre 2019 et 2022 et ont trouvé :[1]
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| Science forensique | ||
| ADN | Suite à l'attaque du bâtiment en 2020, des échantillons ADN ont été prélevés sur des morceaux de verre brisé, des stores, le trottoir à l'extérieur du bâtiment, ainsi que sur du sang retrouvé sur une bouteille d'essence à briquet et d'autres objets.[1] Il semble qu'à ce stade, les échantillons ne correspondaient à personne dans les bases de données ADN. En 2023, la personne a été condamnée dans une autre affaire dans un État autre que la Géorgie. Dans le cadre de cette condamnation, elle a été contrainte de fournir un échantillon ADN à la police, qui a correspondu aux échantillons prélevés en 2020. | |
| Surveillance physique | ||
| Cachée | En 2022, un opérateur de surveillance a mené, seul, une opération de surveillance physique cachée d'un domicile.[1] Trois jours auparavant, les enquêteurs avaient obtenu l'adresse du domicile grâce à la collaboration du Supplemental Nutrition Assistance Program,[2] et avaient également obtenu la liste des achats effectués via le programme dans les trois mois précédents. L'opérateur a vu quelqu'un qui correspondait à la description de la personne quitter le domicile en voiture, mais n'a pas pu le/la suivre parce qu'iel « allait trop vite ». L'opérateur s'est alors rendu à la boutique d'une station-service voisine qui figurait fréquemment sur la liste d'achats. L'opérateur y a retrouvé la personne. L'opérateur a demandé à un·e policier qui se trouvait là de l'aider à arrêter la personne, mais le/la policier a refusé, en partie parce qu'iel n'était pas là « en sa capacité d'agent de maintien de l'ordre ». L'opérateur a alors demandé l'aide de la police d'État, mais avant que celle-ci ne puisse intervenir, la personne était repartie de la station-service. Alors que la personne s'éloignait en voiture, l'opérateur a tenté de saisir son poignet. Quinze minutes plus tard, l'opérateur est passé en véhicule devant le domicile et a vu la personne partir dans le siège passager d'un véhicule, mais n'a pas pu la suivre à cause d'une circulation trop dense. | |
Source non publique.
Le Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP, Programme d'aide supplémentaire à la nutrition) est un programme gouvernemental d'aide à l'achat de denrées alimentaires. Chaque mois, les bénéficiaires reçoivent de l'argent sur une carte de débit spéciale qui fait partie d'un système électronique appelé « electronic benefit transfer » (EBT, transfert électronique de prestations). Les bénéficiaires peuvent utiliser la carte pour acheter de la nourriture.

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